Le cinéma numérique n’a pas seulement offert aux créateurs un gain de qualité dans la restitution de l’image et du son, mais a également élargi les choix créatifs et artistiques des créateurs (son immersif, 3D, HDR, HFR).

En particulier, le fait que les caméras numériques permettent de choisir de façon beaucoup plus libre le ratio de l’image captée pose des défis au reste de la chaîne, aussi bien au niveau de la postproduction que de la diffusion.

00:00 Baptiste Heynemann, délégué général de la CST, a ouvert la conférence.

01:06 Dans un premier temps, Jean-Baptiste Hennion, Directeur général de 2Avi, a présenté l’évolution des ratios d’images à travers l’histoire du cinéma.
10:10 Puis, Thierry Beaumel, co-représentant du département Image de la CST, a démystifié les workflows liés aux ratios d’image, en commençant par le choix esthétique, puis celui de la caméra et des optiques, pour préparer la conformité de cadre.

24:09 Eric Chérioux, directeur technique de la CST, a ensuite présenté les ratios d’image normalisés en diffusion en insistant sur les deux principaux, le flat et le scope. La présentation a ensuite démontré les conséquences de la projection d’une image avec un ratio non normalisé et les difficultés induites pour le projectionniste.

32:07 La deuxième partie a réuni une table ronde composée d’intervenants directement concernés par toutes les étapes du choix d’un ratio d’images. Ainsi, Karim Dridi, réalisateur du film Revivre, Pierre Mazoyer, chef opérateur image du film L’homme d’argile, Tristan Frontier, directeur des opérations chez SND, Audrey Kleinclaus, responsable des post-productions chez M141 et co-représentante du Département Post-production de la CST et Alain Surmulet, directeur général et technique de NOÉ Cinémas et co-représentant du Département Exploitation de la CST, ont échangé sur les écueils et solutions pour assurer une diffusion optimale des films en salle. En règle générale, lorsqu’un film souhaite être projeté dans un ratio non normalisé, sa distribution peut être accompagnée d’une mire spécifique telle qu’en produit la CST et d’instructions pour les projectionnistes.