Chopin - 14 Waltzes & More + Presentation (recording of the Century : Dinu Lipatti)
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 Published On Jul 17, 2015

Frédéric François Chopin (1810-1849) - 14 Valses - Barcarolle - Nocturne n°8 - Mazurka n°32
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Click to activate the English subtitles for the presentation (00:00-04:57)
Waltz #1 In E Flat, Op. 18, « Grande Valse Brillante » (00:00)
Waltz #2 In A Flat, Op. 34/1, « Valse Brillante » (4:38)
Waltz #3 In A Minor, Op. 34/2, « Grand Valse Brillante » (9:13)
Waltz #4 In F, Op. 34/3, « Valse Brillante » (14:04)
Waltz #5 In A Flat, Op. 42, « Two Four » (16:17)
Waltz #6 In D Flat, Op. 64/1, « Minute » (20:00)
Waltz #7 In C Sharp Minor, Op. 64/2 (21:46)
Waltz #8 In A Flat, Op. 64/3 (24:54)
Waltz #9 In A Flat, Op. 69/1, « L’Adieu » (27:50)
Waltz #10 In B Minor, Op. 69/2 (32:18)
Waltz #11 In G Flat, Op. 70/1 (35:52)
Waltz #12 In F Minor, Op. 70/2 (37:48)
Waltz #13 In D Flat, Op. 70/3 (40:33)
Waltz #14 In E Minor, CT 222 (43:07)

Barcarolle In F Sharp, Op. 60, B 158 (45:52)
Nocturne #8 In D Flat, Op. 27/2, CT 115 (54:23)
Mazurka #32 In C Sharp Minor, Op. 50/3, CT 82 (1:00:14)

Piano : Dinu Lipatti
Recorded in 1950, 1948 & 1947
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COMMENTAIRE COMPLET : VOIR PREMIER COMMENTAIRE.
Constantin Lipatti, appelé depuis son plus jeune âge "Dinu", est né en 1917 à Bucarest dans une famille de musiciens, d'une mère pianiste et d'un père violoniste. Le compositeur Georges Enesco accepte d'être son parrain. ll travaille le piano et la composition avec Mihail Jora pendant trois ans avant de rejoindre le Conservatoire de Bucarest, où il étudie auprès de Florica Musicescu.

La mère de Dinu, Anna Lipatti, est une forte femme qui, balayant toutes les objections et bravant même l'opposition de son mari, a décidé d'emmener ses deux fils à Paris : elle y débarque au début d'août 1934 et, leur fortune aidant, s'installe dans un confortable appartement donnant sur un square, au 9 de la rue Saint-Romain.

Anna Lipatti a une passion pour Dinu, et c'est pour lui et sa carrière, qu'elle a choisi Paris : Cortot, qui avait découvert Dinu au concours International de piano de Vienne, l'année précédente (il n'a pas caché sa colère que le trop jeune Roumain n'ait eu que le 2eme prix !), l'a invité à venir travailler avec lui. Anna va saisir cette chance.

Dès la rentrée de 1934 elle inscrit son fils à l'Ecole Normale dans la classe de Cortot (qui le confie d'abord à sa répétitrice, Yvonne Lefébure) et dans celle de Paul Dukas pour la composition, ainsi que dans celle de Charles Munch pour la direction d'orchestre. Partout il stupéfie par ses dons, sa technique déjà très assurée, sa musicalité. Et aussi par sa simplicité, qu'il conservera toujours.

Paul Dukas, après un premier trimestre, estime qu'il « n'a besoin que de produire pour acquérir, par des expériences personnelles, la pleine possession d'un talent presque formé »... et meurt brutalement quelques mois plus tard, le 17 mai 1935. Sa classe est aussitôt confiée à Nadia Boulanger, qui « hérite » ainsi de Lipatti — qu'elle poussera au premier rang après avoir découvert à son tour ses dons exceptionnels.

Il naîtra entre ce nouveau Maître et ce nouvel élève une amitié à peu près unique, même si, au cours de sa très longue carrière, Nadia Boulanger a suscité des liens réciproques d'une rare profondeur avec bon nombre de musiciens, qu'ils fussent ou non ses disciples. Dinu Pour sa part la considérera comme sa « mère spirituelle » - et ce n'était, ni pour lui ni pour elle, une simple formule.

Cortot était un professeur extrêmement exigeant. Il faisait jouer à son élève les mêmes études pendant des semaines avant de passer à une autre pièce. Lipatti a adopté la discipline mentale de son professeur et s’est imposé pour habitude de ne jamais jouer une œuvre en public avant de l’avoir entièrement comprise. Il étudiait des œuvres pendant des années avant de la présenter en concert.

Dinu Lipatti  (1917-1950) fait partie de la triste famille de ces artistes disparus trop tôt, emporté par la maladie à l’âge de 33 ans. Sa notoriété est un cas unique dans l’histoire de l’interprétation: elle repose presque exclusivement sur ses enregistrements, peu nombreux certes, mais salués comme "de l’or pur".

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