Isabelle Barth, chercheuse en sciences du management anime cette 8ème édition du Cercle du Management.

UN TURN OVER BAS EST-IL UN BON TURN OVER ?
On pourrait le penser en l’interprétant de façon classique comme l’indicateur d’une grande fidélité à l’entreprise. Et qui dit fidèle, dit engagé et performant ?
On le pense, on le croit, on le souhaite !
C’est certainement la partie claire du sujet.
Mais un faible turn over peut aussi être le signe de salariés qui restent par défaut. Parce qu’ils ne se sentent plus assez compétents pour changer d’entreprise ? Que les avantages sont liés à l’ancienneté ? Qu’ls ont peur de la mobilité ?
Il est vrai que la littérature en matière de gestion des ressources humaines a depuis des décennies privilégié l’idée de fidélisation et de rétention des personnels.
Mais il est peut-être temps d’envisager les choses différemment ? La question du offboarding (le fait d’accompagner une sortie de l’entreprise) est certainement à explorer avec intérêt.