Le Calife Ahmed Ben Djerid الخليفة احمد بن جريد
Bénaouda Bendjerid ould Larbi Bénaouda Bendjerid ould Larbi
16.4K subscribers
201 views
3

 Published On May 22, 2017

C'est un conte arabe écrit par l'écrivain Jean Grange( 1827-1893 ?),et qui raconte une histoire sur le Calife BenDjerid.................Un de mes aieux.
LE CONTE:
Le calife Ahmed-ben-Djerid étant tombé dans une maladie de langueur qui lui permettait à peine de quitter ses appartements, un peu pour le distraire, et beaucoup pour remplir leurs bourses, ses ministres l’engagèrent à exiger de tous les juifs établis dans ses États, un cadeau digne du successeur du Prophète. Ils connaissaient la générosité d’Ahmed, et comptaient bien avoir leur part du gâteau.
Comme il y avait près d’un million de juifs dans les États du calife, il ne fallait pas songer à les faire venir tous à Baghdad déposer leur offrande. Il fut donc décidé que chaque centre de population important nommerait un délégué chargé de porter au pied du trône les présents de ses coreligionnaires.
On ne pouvait introduire dans les appartements royaux que les objets d’une grande valeur sous un petit volume, tels que les perles, les rubis, les diamants, l’or, les parfums, les essences.
Quant aux cadeaux encombrants, comme les éléphants, les autruches, les chevaux, les chameaux, les bœufs, les moutons, le froment, les épices, les étoffes, les tapis, les meubles, etc., ils devaient être étiquetés et rangés en bon ordre dans les cours, les salles, les greniers, les écuries composant les vastes dépendances du palais.
Inutile de dire, tant cela va de soi, que le cadeau devait être proportionné d’une part à la dignité de celui qui voulait bien l’accepter, et de l’autre à la fortune de celui qui le faisait. On se serait exposé à la prison, à la bastonnade et même au pal, si on avait traité l’ombre de Dieu sur la terre comme un pacha à trois queues, ou même un grand vizir.
Alors vivait à Smyrne un rabbin nommé Iakoub, sage entre les sages. Les livres hébreux, aussi bien que les livres des gentils, n’avaient pas de secrets pour lui. Comme Salomon, il pouvait discourir de tout depuis le moucheron jusqu’à l’éléphant, depuis l’hysope jusqu’au cèdre, deviner les énigmes les plus obscures et expliquer les plus difficiles paraboles.
Tel était le personnage que les juifs de Smyrne allèrent trouver pour lui demander conseil.
Que devaient-ils donner au calife ?
Ils hésitaient entre quatre chevaux arabes descendus, leur généalogie en faisait foi, des coursiers qui eurent l’honneur de porter le Prophète, et une émeraude superbe estimée quarante mille livres de monnaie franque.
– Mes amis, dit Iakoub, si vous voulez m’en croire, vous garderez vos quatre chevaux et votre émeraude.
– Ce serait notre plus cher désir, répondirent les juifs de Smyrne ; mais nous n’avons pas envie d’être emprisonnés, ou bâtonnés, ou

http://www.biblisem.net/narratio/gran...
هده حكاية من الثرات العربي الاسلامي للكاتب جون قرانج يروي فيها عن الخليفة احمد بن جريد

show more

Share/Embed